FMC DINAN

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Bien ou mal dotée ......

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Bien ou mal dotée ......
Protocole

Analyse réalisée à partir des données publiques de l’Assurance maladie sur la localisation et les tarifs des médecins de 4 spécialités (généralistes, gynécologues, ophtalmologistes, pédiatres) relevées, en février et mai 2016, sur http://annuairesante.ameli.fr/. Le tarif retenu est celui le plus souvent facturé par le médecin pour une consultation simple. En cas d’absence de tarif indiqué pour un praticien, le tarif retenu est le tarif départemental moyen des médecins de même secteur et de même spécialité. Parallèlement, la population de chaque commune a été retravaillée pour tenir compte de la demande de soins spécifique des différentes tranches d’âge, et ce pour chaque spécialité étudiée. Par ailleurs, nous avons tenu compte, pour chaque commune, des praticiens installés jusqu’à 30 minutes de route pour les généralistes, et jusqu’à 45 minutes pour les spécialistes.

L’évolution de la situation depuis 2012 est mesurée par rapport aux résultats obtenus en appliquant la même méthode aux données relevées sur le même site, au cours du troisième trimestre 2012.

Ces éléments ont permis de définir une densité de médecins disponibles pour 100 000 habitants. Ainsi, conformément à la méthode retenue par les pouvoirs publics pour identifier les déserts médicaux, nous avons travaillé relativement à la densité nationale pour chacune des spécialités. Pour permettre l’identification des situations problématiques, nous avons classé les communes en 5 catégories :

  • Désert médical : densité inférieure d’au moins 60 % à la moyenne nationale.
  • Accès difficile aux médecins : densité comprise entre 30 % et 60 % en dessous de la moyenne nationale.
  • Accès satisfaisant aux médecins : densité comprise entre la moyenne nationale et 30 % en dessous.
  • Offre abondante de médecins : densité comprise entre la moyenne nationale et 30 % au-dessus.
  • Offre surabondante de médecins : densité supérieure d’au moins 30 % à la moyenne nationale.

La définition que nous avons retenue pour les déserts médicaux est particulièrement favorable aux médecins. Ainsi, alors que les pouvoirs publics considèrent qu’un territoire est un désert médical quand, au-delà d’une activité soutenue des médecins, leur densité par rapport à la population est de 30 % inférieure à la moyenne nationale, nous avons doublé ce critère, en ne considérant comme désert médical que les territoires dont la densité est 60 % inférieure à la moyenne.

Pour chacune des 4 spécialités étudiées, afin de tenir compte de la capacité financière des usagers, nous avons calculé l’accès aux soins dans trois situations différentes :

  • l’indifférence tarifaire : en prenant en compte tous les médecins, quel que soit leur tarif ;
  • la tolérance aux dépassements contenus : en prenant en compte les médecins dont le tarif est au maximum de 40 % au-dessus du tarif de la Sécurité sociale ;
  • la capacité financière limitée des ménages : en prenant en compte uniquement les médecins qui ne pratiquent pas de dépassements d’honoraires.
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