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30 Juin 2016
Carte interactive de la fracture sanitaire
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Analyse réalisée à partir des données publiques de l’Assurance maladie sur la localisation et les tarifs des médecins de 4 spécialités (généralistes, gynécologues, ophtalmologistes, pédiatres) relevées, en février et mai 2016, sur http://annuairesante.ameli.fr/. Le tarif retenu est celui le plus souvent facturé par le médecin pour une consultation simple. En cas d’absence de tarif indiqué pour un praticien, le tarif retenu est le tarif départemental moyen des médecins de même secteur et de même spécialité. Parallèlement, la population de chaque commune a été retravaillée pour tenir compte de la demande de soins spécifique des différentes tranches d’âge, et ce pour chaque spécialité étudiée. Par ailleurs, nous avons tenu compte, pour chaque commune, des praticiens installés jusqu’à 30 minutes de route pour les généralistes, et jusqu’à 45 minutes pour les spécialistes.
L’évolution de la situation depuis 2012 est mesurée par rapport aux résultats obtenus en appliquant la même méthode aux données relevées sur le même site, au cours du troisième trimestre 2012.
Ces éléments ont permis de définir une densité de médecins disponibles pour 100 000 habitants. Ainsi, conformément à la méthode retenue par les pouvoirs publics pour identifier les déserts médicaux, nous avons travaillé relativement à la densité nationale pour chacune des spécialités. Pour permettre l’identification des situations problématiques, nous avons classé les communes en 5 catégories :
La définition que nous avons retenue pour les déserts médicaux est particulièrement favorable aux médecins. Ainsi, alors que les pouvoirs publics considèrent qu’un territoire est un désert médical quand, au-delà d’une activité soutenue des médecins, leur densité par rapport à la population est de 30 % inférieure à la moyenne nationale, nous avons doublé ce critère, en ne considérant comme désert médical que les territoires dont la densité est 60 % inférieure à la moyenne.
Pour chacune des 4 spécialités étudiées, afin de tenir compte de la capacité financière des usagers, nous avons calculé l’accès aux soins dans trois situations différentes :