FMC DINAN

Association de Formation Médicale Continue - Formation et Informations Médicales - ---------au service des professionnels de santé et de la santé ------------ depuis 1974

Le déremboursement des pilules de 3/4G aura lieu le 31 mars 2013 au lieu du 30 septembre.

Le déremboursement des pilules de 3/4G

aura lieu le 31 mars  2013  au lieu du 30 septembre.


CONTRACEPTIFS ORAUX COMMERCIALISES EN FRANCE AU 1ER SEPTEMBRE 2012

 LIEN

 

les 3G

Mercilon,Désobel,Varnoline,Mélodia,Minesse,Sylviane,Edenelle,Gestodène

Harmonet,Méliane,Carlin,Efezial,Félixita,

Minulet,Monéva,Phaéva,Tri-Minulet,Cilest,Effiprev,Tricilest,Triafemi

GG-2013-01-03-a-19.16.59.jpg


 

GG-2013-01-03-a-19.17.07.jpg


les 4G

Bélara,Jasmine,Convuline,Drospibel,Drospirenone,Jasminelle,Bélanette,Yaz,Rimendia,Qlaira,Zoely

GG-2013-01-03-a-19.17.25.jpg

 


 

"Marisol Touraine : "Il faut éviter de donner le sentiment que la pilule serait un danger"

 

La ministre de la santé, Marisol Touraine, a tenu, jeudi 3 janvier, à rassurer sur l'utilisation de la pilule après avoir donné des instructions pour limiter la prescription de contraceptifs oraux de troisième génération, accusés de risques accrus de thrombose veineuse. Mercredi, la ministre avait en effet annoncé que les pilules contraceptives de troisième génération ne seraient plus remboursées à partir du 31 mars, avançant le déremboursement initialement prévu pour fin septembre.


Lire : La pilule de 3e génération ne sera plus remboursée à partir du 31 mars

"Il faut éviter de donner le sentiment que la pilule serait un danger, a commenté Mme Touraine à l'issue du conseil des ministres. C'est un médicament. Et à ce titre elle ne peut pas être banalisée [...]. Il faut être très attentif, considérer que les pilules de troisième ou quatrième génération n'apportent pas forcément quelque chose de positif par rapport aux pilules de première ou deuxième génération."

De son côté, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français a appelé à la prudence face une nouvelle "panique à la pilule" qui, comme en 1995 au Royaume-Uni, pourrait entraîner une "vague d'IVG". Le risque de thrombose veineuse est à relativiser, ajoute le Collège, avec un risque "deux fois supérieur" de thrombose lors d'une grossesse par rapport aux contraceptifs.

NE PLUS LA PRESCRIRE SYSTÉMATIQUEMENT

La ministre a également réaffirmé son intention de réduire les prescriptions de pilules de troisième génération, en raison des risques accrus de thrombose veineuse par rapport à celles de deuxième génération. "Il faut faire en sorte, et c'est ce que je demande à l'Agence nationale de sécurité du médicament, que cette pilule de troisième génération ne soit plus systématiquement prescrite en première intention mais retrouve sa place, c'est-à-dire qu'elle ne soit prescrite que quand la pilule de deuxième génération ne convient pas", a-t-elle indiqué.

L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a entamé des consultations pour limiter l'utilisation de ce contraceptif récemment visé par une première plainte en France, déposée par une jeune femme victime d'un AVC qu'elle impute à la pilule de troisième génération. Selon des chiffres ANSM de 2010, les pilules troisième génération concentrent 32 % des ventes (50 % pour celles de deuxième génération). Elles sont commercialisés par les principaux groupes pharmaceutiques : Merck, Bayer, Pfizer, Servier, Novartis, et Sanofi.

DES "FAUSSES SOLUTIONS"

L'UNOF-CSMF, syndicat de médecins généralistes libéraux, et la Fédération des médecins de France (FMF) ont critiqué jeudi la suggestion de l'ANSM de confier la prescription des pilules de troisième génération à certains spécialistes.

Dans un communiqué, l'UNOF-CSMF "s'indigne de voir, une fois de plus, les structures en charge de la sécurité du médicament laisser penser que les médecins généralistes sont les uniques responsables de la non-pertinence de prescription". Par ailleurs, le syndicat "se demande comment des mesures de remboursement ou de déremboursement avancées de trois mois représentent une réponse adaptée à une médication présentée comme potentiellement dangereuse".

Dans un autre communiqué, la FMF estime que les pouvoirs publics "proposent dans la panique" des "fausses solutions en désignant à l'opprobe les généralistes alors que ceux-ci sont et de loin les moindres prescripteurs des pilules de troisième et quatrième générations".

 

source : http://www.lemonde.fr/sante/article/2013/01/03/prudence-face-a-la-panique-a-la-pilule_1812743_1651302.html
Le Monde.fr avec AFP | 03.01.2013 à 19h36 • Mis à jour le 03.01.2013 à 19h38


 



 

 

 



 


Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :