GENERALISTES : QUELS OBJECTIFS POUR LE MOUVEMENT D'ACTION ? Le C à 23 est une insulte à la profession et ne renversera pas la chute démographique, même si son application immédiate est un minimum absolu. Il faudrait en effet un C à 50 pour amener l'outil de travail et les revenus du généraliste français à la moyenne des médecins généralistes européens. Union Généraliste, généralistes de la FMF, exige que la nomenclature liée à la qualification spécialisée s'applique aux spécialistes de médecine générale et exige le CS. Union Généraliste exige la modification de l'avenant 19 qui pour le moment interdit aux seuls spécialistes en médecine générale l'utilisation de la majoration MPC. Union Généraliste exige un forfait généralisé médecin traitant qui seul permettra aux médecins d'assurer leurs missions de soins primaires. Union Généraliste suivra avec intérêt le jugement de la Cour de Cassation du 8 avril qui a le pouvoir de rendre au généraliste sa dignité. Union Généraliste exige - le retrait de la taxe sur les FSP - le retrait de l'obligation de déclaration des absences - le retrait de la taxe en cas de refus des vacations hebdomadaires dans les zones sous-dotées obligeant à délaisser son propre cabinet - l'abrogation des articles 162.1.14 et 162.1.15 du CSS qui donnent un pouvoir dérogatoire du Droit Commun aux Directeurs de CPAM, exorbitant, sans défense ni recours possibles, ouvrant le champ à toutes formes d'oppression, de coercition et de déni de justice.
Union Généraliste appelle à la fermeture des cabinets le 8 avril. Union Généraliste appelle à la grève de la télétransmission. Union Généraliste appelle les patients à soutenir un mouvement destiné à enrayer la disparition programmée des médecins généralistes. Union Généraliste demande une refondation du système de santé où les compétences de chacun seront utilisées au mieux pour que le système de sécurité sociale pour tous ne s'effondre pas. Pour Union Généraliste : les Co-présidents
Dr Claude BRONNER
06 07 88 18 74
dr.cbronner@wanadoo.fr
Dr Jean-Paul HAMON
06.60.62.00.67
jp.hamon.dr@wanadoo.fr
Forts du succès du mouvement du 11 mars, MG France, Union Généraliste, le SNJMG, l’Union collégiale et maintenant le SMG appellent à rééditer une journée de fermeture des cabinets de généralistes le 8 avril prochain.
Le jour même où la Cour de cassation rendra son arrêt sur le droit au CS pour les généralistes...
Nouvel appel à la grève le 8 avril pour les généralistes
Ils avaient fait grève le jour où la Cour de Cassation tenait son audience publique sur le droit au Cs pour les généralistes. Ils fermeront à nouveau leur cabinet le jour où la Cour rendra son arrêt, le 8 avril prochain et cette fois-ci ce n’est plus un hasard.
Mercredi soir, MG France, Union Généraliste, le SNJMG, Union collégiale et à présent le SMG (Syndicat des médecins généralistes) se sont réunis pour décider de la suite à donner au mouvement du 11 mars.
Une première qui a été un véritable succès du point de vue des organisateurs, alors que le ministère de la Santé a admis un taux de fermeture des cabinets de 18 %.
« Nous n’en espérions pas tant, a reconnu Claude Leicher, le président de MG France, jeudi après-midi.
Que le ministère annonce un chiffre de participation en dit long sur l’attention qu’il porte à notre mouvement ». Selon les syndicats, la participation a même frisé la totalité de la profession dans certains bassins de vie en particulier en Bretagne, en Basse-Normandie ou en Alsace.
Pour la journée du 8 avril, trois revendications fortes sont à l’ordre du jour : « l’arrêt des mesures vexatoires de l’Assurance-maladie », « l’application immédiate de la nomenclature des spécialistes » et la « rémunération forfaitaire des missions confiées à la médecine générale ». Outre la journée de fermeture des cabinets du 8 avril, ces organisations syndicales appellent également à une grève de la télétransmission le 29 mars. « Ces mots d’ordre ne sont pas exclusifs, note Claude Bronner, co-président d’Union Généraliste. Rien n’empêche des actions régionales en plus, comme par exemple envoyer toutes les FSE de la semaine le vendredi soir ».
Un mouvement qui va crescendo
En région Midi-Pyrénées, il existe déjà un mot d’ordre de grève des FSE pour chaque lundi. « Pour protester contre la prochaine obligation de déclarer ses vacances, on peut très bien imaginer que tous les généralistes disent dès aujourd’hui qu’ils prendront la semaine du 14 juillet » avance Jean-Paul Hamon, l’autre co-président d’Union Généraliste, qui estime que le mouvement des « Généralistes en colère » sera « une course de fond ». « Sans prise en compte de ces revendications, indispensables au maintien d’une véritable médecine de proximité sur l’ensemble du territoire, le mouvement sera amplifié dans les semaines à venir, » préviennent les organisateurs.
Dans l’absolu, certaines revendications peuvent avoir une réponse politique rapide notamment l’éventuelle suppression de mesures «irritantes» de la loi HPST (contrat santé solidarité, taxation des feuilles de soins papiers, déclarations des congés).
Pour le droit à l’utilisation de la nomenclature du spécialiste, la première manche est la décision, le 8 avril, de la Cour de Cassation, attendue avec une grande impatience du côté de MG France.
« Si la Cour disait non au Cs, ce serait vraiment l’explosion de la colère chez les généralistes, prévient Claude Leicher. Cela voudrait dire que la médecine générale n’est pas une vraie spécialité. La cotation en CS n’est pas une question tarifaire, mais une question identitaire ».
Pour l’heure, la CSMF et le SML ne se joignent pas à cet appel à la grève mais campent sur un mot d’ordre de mouvement tarifaire à partir du 12 avril. Mais, sur le terrain, certains de leurs adhérents avaient déjà participé au mouvement du 11 mars.