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Le désespoir des généralistes enseignants

Le désespoir des généralistes enseignants

          Le Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) s’inquiète de la maigreur de ses troupes après la nouvelle augmentation des effectifs des futurs omnipraticiens à former.

          La publication la semaine dernière de l’arrêté de répartition des postes d’internat a en effet révélé que le nombre d’internes de médecine générale en formation va connaître un boom en Ile-de-France (+18 %), à Bordeaux (+20 %), Clermont-Ferrand (+24 %), Nantes (+30 %), Besançon (+36 %). Cette hausse prend des proportions plus importantes encore dans plusieurs v
illes du Sud de l’Hexagone comme à Toulouse (+55 %), Montpellier (+62 %) et Nice (+71 %). «

        Cette arrivée massive de nouveaux internes ne pourra être absorbée par tous les départements universitaires de médecine générale, note le SNEMG.           
         Seules 8 créations de postes d’enseignants associés sont prévues par le ministère de l’Enseignement supérieur. » Le syndicat dénonce l’asphyxie des départements de médecine générale (DMG) qui ne comptent que 135 enseignants associés dans toute la France. « Soit un ratio enseignants/enseignés 15 fois inférieur à ceux des autres disciplines. »


             Le SNEMG rappelle une nouvelle fois l’urgence de mettre en place un plan de nomination de 50 enseignants associés par an pendant 4 ans. Le syndicat souhaite par ailleurs que le ministère de l’Enseignement supérieur nomme sans plus tarder les 27 candidats à la titularisation qui ont récemment été déclarés « aptes » par la Commission nationale de titularisation des généralistes enseignan
ts.

› CH. G.

Quotimed.com, le 15/07/2009
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