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Juin 2009 : Lettre INSERM des Médecins Généralistes


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Contraception et lupus, quels sont les risques ?

Actuellement, les résultats des études reliant hormones exogènes et risque de lupus érythémateux systémique restent contradictoires. En collaboration avec un chercheur Inserm, une équipe canadienne a donc conduit une vaste étude épidémiologique pour évaluer le lien entre la prise de contraceptifs oraux et l’apparition d’un lupus.
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En pratique :
-    Même si le risque de lupus est assez faible, il convient de surveiller les éventuels effets secondaires d’une prescription d’un contraceptif oral, et plus particulièrement chez les femmes jeunes qui l’utilisent pour la première fois.
-    Pour réduire le risque de survenue d’un lupus, préférez les pilules à faible dose d’œstrogène, plus particulièrement chez les femmes ayant des antécédents familiaux de lupus. 

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AVC : le rôle protecteur des statines réaffirmé
Une méta-analyse, publiée dans le Lancet Neurology par une équipe Inserm, confirme l’efficacité des statines pour prévenir les attaques cérébrovasculaires. Une action qui pourrait être due à leur capacité à faire baisser le taux de LDL-cholestérol. 
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En pratique :
- Les statines préviennent les attaques cérébrales ainsi que les autres accidents cardiovasculaires, notamment chez les personnes à haut risque. Leur efficacité pourrait s’expliquer par leur capacité à abaisser le taux de LDL-cholestérol.
- D’autres stratégies doivent être explorées pour prévenir les accidents cardiovasculaires, en complément ou non des statines selon les situations : augmenter le taux de HDL-cholestérol ou abaisser le taux de triglycérides. 

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Binge drinking : ne pas négliger les dangers à long terme
De plus en plus répandu chez les jeunes, le binge drinking est une consommation occasionnelle mais excessive d’alcool, qui n’a d’autre but que de conduire à une ivresse aiguë. Si les risques à court terme sont aujourd’hui bien connus, il ne faut pourtant pas négliger ceux à long terme, comme les maladies du foie.   
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En pratique :
-    Lorsque vous interrogez un patient sur ses pratiques en termes de consommation d’alcool, et surtout s’il s’agit d’un jeune, ne vous contentez pas d’évoquer une consommation chronique, interrogez-le aussi sur les épisodes d’ivresse aiguë qu’il a pu connaître et sur leur éventuelle régularité.
-    Face à un binge drinker, il convient d’évoquer les risques directs mais aussi les risques à long terme en matière de maladies du foie et de mortalité associée
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La perte de taille comme indicateur de l’évolution d‘une scoliose
Des chercheurs du pôle rééducation-réadaptation du CHU de Dijon et de l’unité Inserm 887 « Motricité - Plasticité » à Dijon ont étudié l’influence de la scoliose sur la perte de taille des femmes. En effet, même en dehors de tout contexte d’ostéoporose, les femmes scoliotiques ont une perte de taille plus importante que les autres.   
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En pratique :
-    Même les adultes doivent être mesurés régulièrement ! Si après 55 ans, et en l’absence d’ostéoporose, la perte de taille atteint 5 cm, voire plus, une scoliose peut être suspectée, et des examens radiographiques doivent donc être réalisés.
-    À l’âge adulte, évaluer l’importance et surtout la vitesse de la perte de taille permet d’apprécier la vitesse d’évolution d’une scoliose et donc sa gravité, et ainsi d’adapter au mieux la prise en charge.
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La fréquence cardiaque avant un stress modéré pour prévenir une mort subite

Pour la première fois, des chercheurs français ont établi un lien entre une augmentation importante de la fréquence cardiaque avant un stress modéré et une probabilité plus importante d’arrêt cardiaque soudain. La mesure de cette fréquence cardiaque pourrait donc servir de facteur prédictif et préventif d’une mort subite.   
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En pratique :
- La mort subite par arrêt cardiaque peut concerner tout le monde, même les personnes en bonne santé qui ne présentent pas d’antécédents cardiovasculaires.
- Prendre le pouls permet de surveiller simplement la fréquence cardiaque. Une augmentation importante de fréquence avant un stress modéré peut indiquer un risque accru de mort subite par arrêt cardiaque.
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