Quatre syndicats appellent les généralistes qualifiés spécialistes à coter CS
Ils ont franchi le rubicond. Après avoir pesé le pour et le contre, MG-France, Union Généraliste (UG), l’Union Collégiale (UC) et le SNJMG (Syndicat national des jeunes médecins généralistes) appellent l’ensemble des médecins généralistes ayant obtenu leur qualification de spécialiste en médecine générale « à faire respecter leurs droits » en cotant CS et en demandant l’accès à la nomenclature spécialisée.
Demander votre qualification de spécialiste en médecine générale à tous les omnipraticiens exerçant en France qui en feront la demandeLes qualifications de Médecin Spécialiste en Médecine Générale arrivent..... TÉLECHARGER votre demande
Tous les syndicats étaient appelés à rejoindre le mouvement lancé par MG-France et UG. Mais la CSMF et le SML n’ont pas répondu à l’appel.
Il n’empêche, les quatre autres syndicats se rappellent à leur bon souvenir en leur demandant de retirer leur signature de l’avenant 19 à la convention médicale par lequel les généralistes sont exclus du droit d’appliquer la MPC (Majoration provisoire clinicien, d’un montant de deux euros).
Les quatre syndicats, qui représentent les deux tiers des généralistes selon le Dr Jean-Paul Hamon, vice-président d’UG, appellent en conséquence tous leurs adhérents qui n’ont pas encore demandé à l’Ordre leur qualification en spécialiste de médecine générale à le faire.
...... Mais le chemin est parsemé d’embûches : coter CS constitue un vrai parcours du combattant, avec recours du médecin devant le Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale (TASS), sans garantie de succès. ......
› H. S. R. Quotimed.com, le 28/01/2010 La fronde s’organise
Diète tarifaire prolongée, taxation à venir des feuilles de soins papiers, réforme de la FMC contestée,... On ne compte plus les motifs de mécontentement chez les médecins généralistes. Cause ou conséquence de cette agitation, les consignes syndicales répercutent cette mauvaise humeur diffuse. Tous les ingrédients semblent réunis pour que, comme en 2002, la profession s’engage dans un mouvement multiforme de protestation