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Fin du syndrome métabolique ?
Un nouvel article sur l'essai PROSPER montre que le syndrome métabolique n'apporte rien de plus que la glycémie à jeun dans la prédiction du risque cardiovasculaire.
L'entité clinique ne fait finalement pas mieux que la somme de ces composants chez les diabétiques âgés de type 2.
.à suivre. NDLR
Disponible sur demande à : fondation.maaf@maaf.fr (ou téléchargeable en pdf sur le site www.maaf.fr/guide).
L’étude Prosper Dans l’étude Propser [18], l’effet d’un traitement par 40 mg/j de pravastatine a été étudié chez 5 804 sujets âgés entre 70 et 82 ans suivis pendant 3,2 années. Dans l’ensemble de la population étudiée, il était observé une diminution significative de 15 % du risque de survenue d’accidents cardiovasculaires (p = 0,014). Cependant, l’analyse par sous-groupe montrait que la réduction du risque cardiovasculaire n’était significative que pour les sujets dont le LDL-cholestérol initial était supérieur à 4,11 mmol/L (1,60 g/L) et chez ceux dont le HDL-cholestérol était inférieur à 1,11 mmol/L, soit 0,43 g/L. Dans le sous-groupe des 623 patients diabétiques aucune réduction significative du risque d’accidents cardiovasculaires n’était observée chez les sujets traités par pravastatine. En conclusion, les études réalisées avec les statines dans la population diabétique donnent des résultats plutôt divergents. En réalité, l’analyse plus précise des résultats fait apparaître que ce sont surtout les patients diabétiques porteurs d’une hypercholestérolémie, associée au diabète, qui bénéficient d’un traitement par statines. En revanche, la réduction du risque cardiovasculaire sous statines dans la forme typique de l’hyperlipidémie du diabète de type 2 (hypertriglycéridémie, hypo-HDLémie) n’est pas certaine.